Rosas 2019 Sept (18 au 23) - Retour Accueil

Rosas, le Samedi 21/09/2019 à 16h45 : Hommage au Padre et aux absents

 
16h20 : Rassemblement au Goya, pour la salle de l’hôtel Bay, qui se trouve juste à côté de notre hôtel Goya : il suffit de traverser la rue.
 
16h30 : Hommage au Padre dans la salle de l’hôtel Bay -
Notre Padre était le Père Aubert Lucien, de notre paroisse du Maarif, à Casablanca, Lucien qui nous a quitté le 2/7/2010. Nous allumerons un « cœur » de bougies.
Recueillement animé par Pierrot, aidé de Jackie et de Gisèle.
 
Il faut allumer les bougies, sauf 1, en forme de cœur (sur un tapis de sol plastique dur - sécurité)
 
Textes :
Salut à tous les Maarifiens et les amis des Maarifiens,
Voici le recueillement en hommage au PADRE à l'hôtel Goya.
Notre Padre, le Père Lucien Aubert, qui nous a quittés, le 2 Juillet 2010.
 
Merci à nos amis, Jackie Gardey, Gisèle Goussard, Patricia Rodriguez et Georges Lacroix, pour leur aide pour cet Hommage.
 
Nous avons collé aux murs de cette pièce, plusieurs informations :
La liste de nos amis disparus,
Le texte envoyé à notre amie Elise Petit, de la part de notre copain René Valette, juste avant de partir.
L’hommage au Maarif, de notre ami Jean-Marcel Alvarez,
Le texte « Nous avons de la Chance » de notre ami Georges Prinzivalli
 
Notre amie Jocelyne Leger nous fait part d’une information :
« Il est possible qu’en entrant dans ce lieu de prière, vous entendiez « l’Appel de Dieu ».
Par contre, il est peu probable, qu’il vous contacte par téléphone.
Merci d’éteindre vos téléphones.
Si vous voulez parler à Dieu, entrez choisissez un endroit calme et parlez-lui.
Si vous voulez le voir, envoyez-lui un texto, en conduisant ! »
 
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.
 
Hommage au Padre
Le Padre en 2010 :
« Ne te laisse pas aller à ne rien faire, sous prétexte que tu ne peux pas tout faire. »
Toujours, le Padre :
« Et voilà que dans une de vos lettres, je trouve cette phrase : " Dire Bonne Année à quelqu'un, c'est vouloir être responsable de son bonheur en rayonnant davantage la paix, la joie, la sérénité."
En lisant ce message à des amis, j'entends l'un d'eux me dire : "Oh, alors c'est sérieux. Cela demande réflexion".
Et l'autre d'ajouter : "Ah!, si c'est pour votre bonheur, alors je signe".
Oui : Dire bonjour, c'est sérieux. Et nous avons bien fait de formuler si fraternellement nos "vœux les meilleurs", non seulement à nos amis, mais au monde entier.
Cela nous oblige à sortir de notre "moi" pour nous ouvrir à "toi", soucieux de ce qui fait ta vie.
En te disant "meilleurs vœux", je désire te rejoindre dans ce que tu as de plus cher.
Cela m'oblige à sortir de moi pour te rencontrer. En même temps, j'accepte d'ouvrir mon cœur pour accueillir tes propres vœux, car j'ai besoin de toi.
Sortir de moi... Ouvrir mon cœur...
Quel plus beau vœu, en tout temps : hier, aujourd'hui et pour toujours.
Sortir de moi... Ouvrir mon coeur...

Message  de Freddy Guerit le 3 Juillet 2010
Suite au décès du Padre, j'ai eu les photos de Pierrot hier sur mon ordi : c'est à ce moment là que j'ai réalisé qu'il été vraiment parti, en quelque sorte comme un grand coup de massue sur la tête ; je me suis effondré en larmes.
Je suis heureux qu'il m'ait envoyé un petit mot il n'y a pas si longtemps, très heureux surtout que l'ont a fait avec lui, un beau Martigues sans savoir que l'année après il nous quitterait, si brutalement comme un oiseau qui se cache pour mourir.
Au patronage, il nous disait déjà il faut se préparer devant la mort.
Il a été un homme exceptionnel, d'une forte conviction pour chacun de nous, le dernier des missionnaires de notre terre Natale et le lien qu'il a su créer et construire pendant des dizaines d'années : lui seul savait par sa foi chrétienne, la force qu'il ressentait en lui que cela ne pouvait pas être autrement que de partager l'amour avec son prochain.
Il laisse un grand vide : nous sommes orphelins par ses racines qui sont les nôtres.
A Marseille il m'avait dit « ils continueront sans moi du moins je l'espère ».
Mais pas si tôt Padré, tu aurais pu vivre encore un peu.

Message d’Annie Lopez (le 2/7/2011)
Notre cher Padre, Père Lucien Aubert nous a quitté pour retrouver les siens et tous nos amis Maarifiens, comme il disait "quelle stafa" ils doivent faire, mais nous il nous a laissé comme des petits enfants à qui on a pris le meilleur des Amis, copains enfin tout.
Alors pour rejoindre les petites "étoiles bleues" qu'il citait si souvent, pourquoi ne pas allumer tous une petite veilleuse pour lui dire que nous sommes toujours là et que nous pensons à lui.
Gros bisous à vous tous, et à vous Padre une douce pensée votre œuvre durera longtemps, et besitos à vous tous là haut.
Annie
 
Procession : On allume la dernière bougie
(Les autres seront déjà allumées, avant pour la sécurité, placées sur un tapis pastique – Sécurité avec le feu)
 
Chant : Trouver dans ma vie ta présence.
 
Voilà déjà  9 ans que tu es parti,  mais tu es toujours avec nous  et encore plus présent dans ces moments de regroupement. Que de souvenirs !
 
Texte : hommage  Septembre2019.
Comment oublier ces moments ?
Petits ou grands tel tes enfants,
Nous prenant par la main,
Tu nous as montré le chemin.
Par les sorties, le jeu, le sport,
Tu nous donnais du réconfort,
Notre éducateur, grâce à toi
Nous avons découvert la foi.
Bienveillant, patient et joyeux
Avec toi, nous étions heureux,
Et durant de nombreuses années
Toujours là, pour nous rassembler.
Une oreille, pour nous écouter,
Et ta voix, pour nous conseiller.
Comme un père de famille « Padre »,
Tu nous as unis et aimés.
Notre Lucien avait un don,
Nous appelant par notre prénom,
En nous donnant la communion,
Dans sa mémoire tous, nous étions.
Heureux ceux qui t’ont bien connu,
Jamais n’oublieront ce vécu,
Aujourd’hui encore tu demeures,
Dans nos pensées et dans nos cœurs.
Sache, dans ce rassemblement
Parmi nous tu restes présent.
Et merci, pour tout ce bonheur
Qui perdure encore à cette heure
 
Evangile :
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 16,1-13.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens.
Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.”
Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte.
Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.”
Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?”
Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.”
Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris quatre-vingts.”
Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. »
Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.
Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.
Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?
Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?
Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
 
Au choix le Credo, récité ou le chant :
Je crois en toi, mon Dieu. Je crois en toi. Vivant, mystérieux .Si près de moi . Dans tous mes désarrois.
Tu garderas ma foi .Je crois en toi, mon Dieu. Je crois en toi.
 
Prière Universelle remplacée par l’HOMMAGE AUX DÉFUNTS
Pour nos frères défunts, Seigneur, reçois-les dans ton royaume, où nous espérons être comblés de ta gloire.
Nous prions pour l’âme de nos disparus, famille et amis Maarifiens, au nombre de 26 depuis notre dernière rencontre. Seigneur accueille-les dans ton Paradis.
La liste des défunts, sont affichés sur le tableau.
 
Refrain : Je mets mon espoir dans le Seigneur, je suis sûr de sa Parole.
 
Prière
Seigneur, notre vie est courte et fragile, la mort présente nous le rappelle ; mais toi, tu es vivant à jamais et ton amour est plus fort que la mort. C’est là notre espérance. Nous te confions tous nos amis qui nous ont quittés, pardonne  leurs fautes et accueille-les, pour qu’ils vivent auprès de toi .Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
 
Refrain : Tu es mon berger,  Ô Seigneur.  Rien ne saurait manquer où tu conduis.
 
Absents : Nous pensons également à ceux  qui  n’ont pas pu venir à Rosas 2019 suite à la maladie, aux obligations familiales….etc.
Nous sommes de tout cœur avec eux.
 
Unis dans le même esprit, nous pouvons dire avec confiance la prière que nous avons reçue du Sauveur :
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés,
et ne nous laisse pas entrer dans la tentation,
mais délivre-nous du mal.
(Car c'est à toi qu'appartiennent :
le règne la puissance et la gloire,
Aux siècles des siècles.
Amen.)
 
Hommage à la Vierge
Marie a accompagné son fils Jésus Christ tout au long de sa vie jusqu’à  la Croix, jusqu’à l’heure de sa mort. Comme elle, nous sommes éprouvés par la mort des êtres qui nous sont chers.       
Demandons-lui d’intercéder pour nous, qu’elle nous aide à vivre cette heure dans la foi en Jésus Christ,  le Sauveur du monde et notre espérance.
Prions-la  en toute confiance. 
Je vous salue Marie
Je vous salue, Marie pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
 
Nous finissons notre cérémonie par le chant de notre Padre,  à la Vierge Marie.
Chant : Chez nous soyez Reine
 
Chez nous soyez Reine, nous sommes à vous
Régnez en souveraine
Chez nous, Chez nous
Soyez la madone qu’on prie à genoux,
Qui sourit et pardonne,
Chez nous, Chez nous.
Gardez, ô Vierge pure,
O Cœur doux entre tous
Nos âmes sans souillure,
Nos cœurs vaillants et doux
 
Soyez pour nous la Reine
De douce charité,
Et bannissez la haine
De toute la cité.
 
Vous êtes notre Mère,
Portez à votre Fils
La fervente prière
De vos enfants chéris.
 
Dites à ceux qui peinent
Et souffrent sans savoir
Combien lourde est la haine,
Combien doux est l’espoir.
  
Et bien voilà, l’hommage que nous faisons à notre Padre, de la part des Copains du Maarif et de leurs amis !
Merci de votre présence.
Le Padre nous protège de là-haut !
Besitos à tous
Bises Maarifiennes

Hommage à nos disparus depuis 2017 : 
Madame Esteve, le 29/8/19, mère d’Isabelle Espinar et d’Anna
Georgy Lopez, le 9/7/19
Guy Sanchez, le 18/6/2019
Jean-Pierre Cagnes, le 16/5/2019
Jo Pepe Esteve, le 1/4/2019
Antoinette Heredia, le 6/1/2019
Vincente Iannuca, le 4/1/2019 (Famille Guarino)
Le Mari de Monique Portallier, le 1/1/2019 
Trini Paris, le 27/12/2018
Pardo Jean, le 14/12/2018
Julien Correia, 3/12/2018
Edwige Gachenot, le 30/11/2018
René Valette, 23/11/2018
Carmen Carbonel ép. Lopez, 19/8/2018
Raphael Guerrero, fin Juillet 2018
Claudine Heredia ép. Lopez, le 16/7/2018
Jean Delgado, le 12/6/18
Père Joseph Enger, Salésien Juin 2018
Père Louis Droze, le 20/5/ 2018, curé de Martigues
Marcel Sanchez, le 9/5/2018
Mr Tarrago - Portallier, le 1/5/2018
Gérard Dryjard, le  30/1/2018
Marcel Lopez, le 9/10/2017
James Ninoles, le 27/10/2017
Gérard Goussard, le 1/10/2017, frère de Gisèle
Nous prions pour leurs âmes.
Seigneur, accueilles-les dans ton Paradis
Amen

Voici la lettre écrite par René Valette à Elise Petit, en Aout 2018 :
(avec l’autorisation d’Elise)
Pour l’anniversaire d’Elise :
Ne reste pas là à pleurer devant ma tombe.
Je n’y suis pas, je n’y dors pas …
Je suis le vent qui souffle dans les arbres.
Je suis le scintillement de diamant sur la neige
Je suis la lumière du soleil sur le grain mur
Je suis la douce pluie d’automne …
Quand tu t’éveilles dans le calme du matin
Je suis l’envol de ces oiseaux silencieux qui tournoient dans le ciel …
Alors ne reste pas là à te lamenter devant ma tombe
Je n’y suis pas, je ne suis pas mort !
Pourquoi serais-je hors de ta vie simplement parce que je suis hors de ta vue ?
La mort, tu sais, ce n’est rien du tout.
Je suis juste passé de l’autre côté
Je suis moi, tu es toi.
Quelque soit ce que nous étions l’un pour l’autre avant, nous le resterons toujours.
Pour parler de moi, utilise le prénom avec lequel  tu m’as toujours appelé.
Parle de moi, simplement, comme tu l’as toujours fait.
Ne change pas de ton, ne prends pas un air grave et triste.
Ris comme avant aux blagues qu’ensemble, nous apprécions tant.
Joue, souris, pense à moi, vis pour moi et avec moi
Laisse mon prénom être le chant réconfort qu’il a toujours été.
Prononce-le avec simplicité et naturel, sans aucune marque de regret.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Tout est toujours pareil, elle continue, le fil n’est pas rompu.
Qu’est ce que la mort, sinon un passage ?
Relativise et laisse couler toutes les agressions de la vie.
Pense et parle toujours de moi autour de toi et tu verras
Tout ira bien.
Tu sais, je t’entends, je ne suis pas loin,
Je suis là, juste de l’autre côté.
René
Ecrit par Mary Elizabeth Frye

Hommage au Maarif de Jean-Marcel ALVAREZ :
MAARIF
Maârif, tu étais notre vie,
Maârif, tu étais notre ami,
Toi qui nous as tant donné,
D'amour et de liberté. 
Maârif, quartier de nos amours,
Maârif, quartier de nos beaux jours,
Tu as toujours rempli notre cœur
De joie et de bonheur.
 
Aujourd’hui, tant d'années ont passées,
Mais notre esprit ne peut pas oublier,
Peut-être ailleurs on nous a adoptés
Mais toi Maârif, la vie tu nous l'as donnée. 
Notre cher quartier, toi qui nous unis,
Toutes tes rues nous ont fait rêver,
Et vous tous Maârifiens mes amis
N'oubliez jamais que chez lui, nous sommes nés. 
Maârif, nous pensons à toute heure
Et sans aucune peur
Que toi, tu fus notre bonheur
Celui qui règne dans nos cœurs. 
En ce temps, la Jeunesse était là,
Oui, elle était bien là,
Et lorsque l'on pense à toi,
Derrière-nous on ne voit que çà.
 
A présent nous sommes loin de toi,
Mais comment pouvons-nous oublier
Ce que nous avons fait sous ton toit
Les jeux, les stafas  et à l'école, ces récrés. 
Impossible n'est pas français,
Mais, impossible de ne pas penser
A toi notre cher quartier,
Toi que nous avons tant aimé. 
Notre beau quartier, celui de notre enfance,
Celui de nos beaux jours, celui de nos amours,
Celui de nos joies et nos peines aussi,
Nous disons tous ensemble ...... 
MAARIF QUAND TU NOUS TIENS
MAARIF JE M’EN SOUVIENS.
Jean-Marcel ALVAREZ, Le 22/10/2017
  
Georges Prinzivalli nous a envoyé un texte en 2012 :
« Nous avons de la Chance !
Finalement, nous sommes nés à une belle époque.
NÉS ENTRE1940 et 1970 : trop FORTS
Premièrement, nous avons  survécu à l'accouchement par des mères qui fumaient et /ou buvaient  pendant qu'elles étaient enceintes.  Elles prenaient des aspirines, mangeaient de la vinaigrette, des desserts et n'étaient pas testées pour le diabète ou le cholestérol.
Après ce traumatisme, on s'endormait n'importe où, ou on nous couchait sur le ventre dans des lits à paillasse dans des chambres peintes  au plomb.
Nous n'avions pas de serrures aux portes.
Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait des casquettes, mais pas de casques de protection.
Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans chauffage, sans ceinture ni siège pour bébés, ni air bag. Être dans la benne arrière d'une camionnette par une belle journée ensoleillée, était toujours quelque chose d'extraordinaire.
Nous  buvions l'eau directement de la fontaine et dans les maisons les tuyaux étaient en plomb.
Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassit, du vrai beurre. Nous buvions du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n'étions pas obèses  POURQUOI ?
Parce que  nous étions toujours en train de bouger, de jouer dehors !
Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d'être revenus quand les lampadaires s'allumaient.      
Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions les côtes, sans frein. Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois, nous avons appris à gérer les problèmes.  Nous  n'avions pas de Playstations, Nintendos, X-box, iPod. Il n'y avait pas de jeux vidéos, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéos ou dvds, pas de son stéréo ou de cds, pas de portable, pas d'ordinateur et pas d’Internet.
NOUS AVIONS DES AMIS  et nous sortions dehors pour les retrouver ! Nous  tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, se cassait des os, des dents  et il n'y avait pas de poursuites judiciaires pour cela.  On nous offrait des fusils à plomb pour notre anniversaire, faisions des jeux avec  des bâtons et des balles, des lance-pierres, des épées, des arcs et flèches, des fléchettes, nous faisions et jouions avec des radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissades sur les inondations des prairies gelées en hiver, nous allions à l'école en culottes courtes par tous les temps, nous sautions et plongions des souches d'arbres des rivières non fréquentées, nous bricolions avec toutes sortes d'outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous jouions avec des pétards à mèches, nous fumions des  P4 à l'unité, nous sucions toute la journée des boite de coco, aux heures les plus chaudes, les lessiveuses étaient nos plus belles piscines, nous descendions à toute allure les côtes en herbes des vergers sur des plaques de linoléum ou balatum d'asphalte en guise de luge et même, si on nous disait que tout pouvait arriver, nous sommes pour la plus part toujours là.
Nous  roulions sur nos vélos sans frein et sans éclairage ou marchions jusqu'à la maison d'un copain de classe ou de quartier et frappions à sa porte, nous entrions simplement, nous étions très bien accueillis. 
L'idée que nos parents auraient un jour à nous faire sortir de prison, était impensable, ils étaient AVEC la loi. L'idée que nos parents puissent être contre l'avis de l'instituteur, du professeur, du policier, du gendarme, du Maire, du curé, qu'ils puissent en venir aux mains ou aux insultes étaient inimaginable.
Ces générations ont produit quelques-uns des meilleurs preneurs de risques, têtes pensantes et inventeurs de tous les temps, chefs d'entreprises, souvent autodidactes au bon sens débordant.
Ces  années ont été une explosion d'innovations et nouvelles idées.
Nous avions la liberté et la peur de l'échec, le succès et les responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela.
Si vous êtes un de ceux-là, si vous vous reconnaissez...
FÉLICITATIONS! » 

-          Notre Site informatique : http://www.copains-maarif.com/
Vous pouvez voir depuis de nombreuses années, des milliers de textes et de photos, sur notre Maarif. (Début du site : Juillet 2006),
Comme vous le savez, à Rosas, nous pourrons, pour ceux qui le veulent, récupérer vos dons pour le site, via vos enveloppes ;
Pour écrire à ce site, il suffit d’envoyer un mail à pit.lacroix@yahoo.fr
 
-   Nos photos : Dans la page d’accueil de notre site, il y a un paragraphe sur le Trombinoscope de Rosas 2019, ou aussi, à la rubrique « Rencontre » et « Rosas 2019 Sept »
Là, vous verrez toutes les photos, styles » identités » de chacun d’entre nous. (Âge adolescent et actuel)
Toutes ces photos vont être photocopiées et collées à l’entrée de l’hôtel Goya à Rosas. (À l’intérieur !)
Si ce n’est pas encore fait, envoyez-nous vos photos, par mail, afin de compléter ce « trombinoscope » !
 
-   Plans des Tables : Comme en 2017, nous avons élaboré un plan des tables, selon votre demande lors de votre inscription et selon la place allouées par les Maarifiens et Amis.
En face de chacune des tables, nous collerons, les photos de ceux qui y sont placés.
 
-   Hommage - Photos - Apéro : Après l’Hommage au Padre, notre Père Lucien Aubert, du Samedi 21/9/2019, à 16h30, dans la salle de l’hôtel Bay, nous  vous proposons à 17h30, 30 mn de diaporama, sur les photos de notre enfance : photos sur les Cœurs Vaillants et Ames Vaillantes, les Ecoles, Le Padre, Les Copains, les Objets, le Maarif.
Et c’est là, que nous pouvons faire part de notre bonheur, d’avoir vécu au Maarif :
Vous apportez vos albums de photos  du Maarif, de ces années là !
Ce diaporama sera suivi, d’un apéro offert par l’équipe.
 
-  Un grand Merci à Rose et Begonia de l’agence Armintour, pour gérer les réservations et l’encaissement de notre séjour.
 
Cordialement
Une bizzzz Maarifienne à tous.
A tout bientôt.
L’équipe, le 20/7/2019